Quelques chiffres sur le stress, notre méthode de relaxation Biosappia
Nous vous présentons, ci-dessous :
1/ Un état chiffré du contexte national de ce début de XXIe siècle,
2/ Les gains économiques et sociaux liées la prise en compte des solutions possibles,
3/ L'impact de la Covid-19
4/ Notre approche de la gestion du stress.
1/ Contexte : Le stress en entreprise
Quelques premiers éléments de contexte : Nous sommes à une période où les besoins économiques et sociaux sont primordiaux : preuve en est la démarche stratégique du ministère du travail concernant le troisième Plan Santé au Travail 2016-2020, notamment pour les démarches de prévention primaire et secondaire contre le stress en milieu professionnel et la gestion des risques psychosociaux. Notre souhait n'est pas d'énumérer des chiffres catastrophiques liés au stress. Notre approche est plutôt centrée sur une qualité de vie positive, y compris son application dans le domaine personnel et aussi professionnel : la Qualité de Vie au Travail (QVT). Néanmoins, il est important de connaître les faits liés au contexte dans lequel s'inscrit cette demande, pour ne pas négliger les actions qu'il est nécessaire de mettre en place. Quelques chiffres : Selon l'Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au Travail :-
- Le stress est à l’origine de 50 à 60 % de l’ensemble des journées de travail perdues (d’après une enquête de 1999 faite dans les 15 états-membres).
- Une étude réalisée en France estime que le coût direct et indirect du stress peut être évalué entre 830 et 1 656 millions d’euros par an, ce qui équivaut à 10 à 20 % du budget de la branche accidents du travail / maladies professionnelles de la Sécurité Sociale. Il s’agit d’une estimation a minima ne prenant en compte qu’un seul facteur de stress (étude faite en 2000 d’après la même méthodologie que l’étude scandinave).
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- Au niveau du management, plusieurs recherches (Cohen, Janicki-Deverts, & Miller, 2007; Kaplan, Chen, & Manuck, 2009; Rozanski, Blumenthal, & Kaplan, 1999) démontrent un coefficient de 2.4 entre le manque de formation des managers et les risques coronariens. L'absence de mise en pratique du modèle de Karasek évalue des coûts de 830 millions d’euros liés à de mauvaises pratiques managériales.
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- Le nombre de suicides sur lieu du travail a progressé de 20% en deux ans.
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- On estime que quatre français sur dix sont touchés par le stress (sondage CSA janvier 2009). La France tient le troisième rang au monde des dépressions liées au travail.
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- Le coût social en France de la souffrance en milieu professionnel aujourd’hui est de 8% du PIB (valeur totale de la production annuelle de richesses) alors que celle du chômage est de 3%. « Un peu moins d’un salarié sur trois fonctionne dans un état de stress qui le met potentiellement dans cette zone rouge ».
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- Au sein de l’Union Européenne, on estime que 22 % des salariés souffrent d’un état de stress qui le met potentiellement dans cette zone rouge.
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- 2010 : 65% des Français estiment être stressés.
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- Le nombre de maladies liées au stress a augmenté de 50% en cinq ans.
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- Début 2014, le nombre d’actifs « en risque élevé de burn-out » était estimé à plus de trois millions (Le burn-out est un état dépressif lié au milieu professionnel).
2/ La mise en place de solutions est économiquement, socialement et humainement rentable
Selon le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE), assemblée consultative de la République, il convient de privilégier la prévention en s’attaquant directement aux facteurs de risques, qui touchent aussi à l’organisation et aux méthodes de management en vigueur dans les entreprises et les administrations. Avec l'évolution de la législation, pour convaincre les gouvernances d'entreprise, des évaluations chiffrées ont été établies pour définir l'intérêt de prendre en compte la gestion du stress dans le cadre professionnel.-
- Les entreprises prenant en charge le bien-être de leurs salariés obtiennent une réduction de 0,5 à 5 jours d’absence par employé et par an. L’environnement de travail et le mode de management animent des comportements en lien direct avec le taux d’absentéisme.
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- Développer des campagnes de sensibilisation sur le stress lié au travail.
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- S’attaquer aux facteurs de risque en mettant en place des mesures collectives et individuelles
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- Intégrer davantage les salariés dans les processus de décision de l’entreprise et leur donner plus d’autonomie. Cela contribue à leur donner une meilleure estime d’eux-mêmes et entraîne une diminution de la pression psychologique.
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- Mettre en place un système de gestion de la sécurité et de la santé au travail qui prendrait en compte les risques psychosociaux.
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- Améliorer l’environnement social au travail. Les Ressources Humaines doivent s’assurer que les relations de travail sont fondées sur la confiance, l’authenticité et le partenariat.
- http://www.travailler-mieux.gouv.fr/
- http://www.guide-iprp.fr/
- http://www.psmt.ca/
- www.inrs.fr
- www.risquesprofessionnels.ameli.fr
- www.anact.fr
3/ Les conséquences de la Covid
(Source Ifop)- Augmentation de 52% des risques psychosociaux et de 28% des TMS (Trouble musculo-squelettique - mal de dos lié au télétravail, par exemple).
- Les fragilités sont plus importantes chez les monoparentalités, les personnes avec des difficultés budgétaires et les aidants.
- 45% des salariés se déclarent plus fatigués physiquement et psychologiquement.
- De nouveaux risques apparaissent : les craintes de la covid, de la perte d’emploi.
- Une évolution du travail pour 66% : Surcharge pour 33%, accélération pour 40%, hausse de la pression pour 33%
- Pour 20% des salariés, la conciliation vie perso/vie pro est rendue plus difficile.
- Un absentéisme plus important. En mai 2020, les arrêts de travail pour épuisement professionnel ou raison psychologique sont devenus pour la première fois la deuxième raison des arrêts de travail, derrière les arrêts liés au covid. Les TMS sont en 3ème
- 60% des salariés en télétravail disent que le stress impacte leur santé
- 32% des sondés disent que leur temps de travail a augmenté avec le télétravail
- 45% des salariés se disent en détresse psychologique, dont 36% en depression suivie
- 62% des jeunes de moins de 29 ans se disent touchés, dont 39% en risque de dépression (précarité, manque de sociabilité)
- 53% des femmes en détresse psychologique (difficulté à concilier vie familiale et professionnelle, charge mentale, constante adaptation aux restrictions sanitaires : courses, garde d'enfants, manque de lien social)
- 48% des managers en détresse psychologique (sentiment d'isolement, ne se posent pas (abnégation), traitent les problèmes des collaborateurs, les soutiennent, surinvestissement, manque de temps informel avec les équipes pour communiquer)
Causes et impact du télétravail
(source CSP - docendi - webinaire)- Causes : télétravail non-stop, pression économique sur l'entreprise, chomage partiel, réorganisations incessantes
- Impacts : mauvaise ambiance, démotivation, effets néfactes sur la santé (problème cardiovasculaires, TMS, dépression, burn-out...), manque de concentration & risque d'accidents accru, manque d'efficacité, perte de sens, vulnérabilité, absentéisme
4/Notre approche de la gestion du stress
Quelques définitions :-
- (Hans Selye 1936) : Le stress se définit comme un Syndrome général d’adaptation. Tout agent extérieur menaçant l’homéostasie déclenche une réaction d’adaptation non spécifique quels que soit l’agent et l’individu.
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- (Lazarus et Folkman, 1984) : « Transaction entre la personne et l’environnement » dans laquelle la situation est évaluée par l’individu comme débordant ses ressources et pouvant mettre en danger son bien-être.
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- (Crespy 1984) : Le stress comme générateur de pathologies. Mobilisation de l’organisme tout entier pour apporter une réponse à des agressions environnementales. Cette mobilisation, si elle est souvent imposée, va engendrer progressivement une usure et une dégradation des organes et fonctions concernées.
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- C’est la double-perception d’un état de divergence entre une demande d’adaptation à un moment donné et la capacité à y faire face. C’est une dépense d'énergie. Il peut être positif ou négatif.
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- Dr Schaffer pour la psychothérapie adlérienne,
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- Madame Kaeppelin et le Dr Vittoz pour la méthodeVittoz,
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- Chantal et Christian Ropars, partis prenants dans la continuité des recherches,
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- Professeur Bellanger, doyen de l’Université de Psychologie de Montréal, pour ses recherches sur l’impact physiologique des états modifiés de conscience utilisés dans nos relaxations,
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- Docteur lranpour (Médecin psychiatre - alcoologue, psychanalyste Docteur en psychologie - D.E.A. de philosophie; Chargé de cours à la faculté de médecine de Bobigny. Il a notamment crée un diplôme thérapeutique, cours du soir, à la faculté de médecine, ouvert aux non-médecins), Tymovski, Daupleix et des conférenciers venus exposer leurs connaissances sur la médecine psychosomatique, l’homéopathie, l’acupuncture, l’ostéopathie, etc.
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- David Servan-Schreiber et l’institut Heartmath Institute en Californie pour la cohérence cardiaque.
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- Dennis Boyes et Roger Clerc pour leYoga,
- Jacques Pialoux pour son enseignement sur les approches chinoises et indo-tibétaines.
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Quelles sont les meilleures méthodes de relaxation ? | Ecole du Stress
2 octobre 2024, 7 h 13 min[…] pouvez retrouver ces chiffres sur le stress ainsi que d’autres sur notre rubrique dédiée) Néanmoins, de plus en plus de personnes entament désormais un chemin de "reconnexion à soi", […]
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